lundi 13 août 2007

« MangerMalin – diététique et simplicité » s'absente en attendant une rentrée... équilibrée !

Comme vous l'avez remarqué, plus rien sur Manger Malin depuis plusieurs jours...

C'est le mois d'août et chacun a bien le droit de prendre un peu de repos !

Mais, dès la rentrée, nous nous retrouverons sans faute pour de nouveaux articles sur la diététique et la nutrition que je prépare actuellement.

Vous découvrirez la notion d'Index Glycémique, essentielle pour prendre en charge vous-même votre santé et votre poids sans régime particulier. Nous irons plus loin dans la règle des 5 à 10 fruits et légumes par jour, et nous ferons quelques zooms sur des aliments en particulier.
Je continuerai à démonter pour vous quelques idées reçues et rumeurs sans fondement, vous permettant ainsi de redécouvrir des aliments que vous croyiez définitivement « interdits » alors qu'il n'en est rien.

Manger sainement, manger intelligemment, pour être durablement en bonne santé et garder une ligne correcte, vous n'y parviendrez certainement pas en suivant tel ou tel régime, en écoutant tel ou tel gourou, ni en vous fiant à la publicité et à ses arguments « diététiques » à deux sous.

Une alimentation saine est la clé de notre santé et de notre forme. La diététique est une aide précieuse pour éliminer la plupart des risques de santé actuels.

À bientôt donc sur « Manger Malin- diététique et simplicité », pour une rentrée saine autant pour nos neurones que nos estomacs !

À bientôt et portez-vous bien !

Pascal


.

mardi 31 juillet 2007

Le Coca, c'est affreusement sucré !

Dans la longue et régulière entreprise de diabolisation du Coca-Cola, chacun a en tête les images désastreuses de la bouteille de ce fameux soda et du nombre de sucres qu'elle contient, empilés à côté.
Un verre correspond à environ 4 sucres, un litre à 20 sucres, et une bouteille de 1,5 litres, si vous la buvez seul, vous fournira l'équivalent de... 30 sucres ! C'est horrible et toutes les mamans et toutes les « bonnes copines » du monde ne font que vous rappeler cette équivalence qui prouve que cette boisson est bien la pire au monde.
Je suis désolé de le dire, mais ces chiffres sont... justes !
Un litre de soda au cola non « light » contient effectivement l'équivalent de 20 sucres, soit 100 grammes de sucres, c'est-à-dire 10%.
Mais, pour être tout à fait juste, il faut dire aussi que c'est le cas de quasiment tous les sodas non light. Ce taux de 10% de sucres est même étonnamment constant quelque soit la marque de soda que vous consommez. Le Coca-cola n'est donc pas le seul en cause et, sur ce plan-là, ni meilleur ni pire que les autres sodas.

Mais allons plus loin et consultons la composition des jus de fruits et des « boissons aux fruits ».
On sera alors effaré de constater que les boissons aux fruits destinées aux enfants, même non gazeuses, contiennent elles aussi au moins ces fameux 10% de sucres. Elles sont donc aussi mauvaises à boire que le pauvre Coca-Cola, pourtant désigné à la vindicte populaire par les pires rumeurs !
Et les jus de fruits ? Guère mieux, puisque le moindre jus d'orange titre lui aussi ces fameux 10% de sucres, soit lui aussi les fatidiques 20 sucres au litre !
Mais alors, et les autres jus de fruits ?
Vérifiez vous-mêmes... Ils contiennent tous au minimum 10% de sucres, voire plus pour certains, comme le jus de raisin ou le jus de pomme, qui atteignent 12 à 14%, soit 28 morceaux de sucre au litre !!!
Et dire que les sucres des fruits ne sont pas les mêmes n'y change rien : leur assimilation sous forme liquide est pratiquement aussi rapide et la différence est négligeable.

La vérité est donc impitoyable : le Coca-Cola et les sodas ne sont en réalité pas plus sucrés que les jus de fruits. Ils ne sont ni meilleurs ni pires que les autres boissons non light, hormis l'eau.
Voilà une certitude qui tombe, un bouc émissaire qui disparaît !
Qu'allons-nous faire alors ?

Eh bien, nous allons tout simplement cesser de nous rassurer en désignant ce bouc émissaire facile et devenir plus rationnels. Boire de façon rationnelle, c'est boire davantage d'eau, et moins de boissons sucrées, qu'elles soient des jus de fruits, des sodas ou autres boissons non light. Bien sûr, les boissons light conviennent puisqu'elles n'apportent pas de sucres, sans pour autant représenter le danger que certains conspirationnistes voudraient attribuer à l'Aspartame (voire notre article).
Attention toutefois : la mode chez les industriels est aux boissons dénommées « peu sucrées » : moitié sucre, moitié édulcorant de synthèse (aspartame ou autre). Elles ne présentent pas le moindre intérêt, puisqu'elles sont tout de même sucrées ! Autant boire carrément light...
Et méfiez-vous aussi des eaux aromatisées, qui ne sont pas toutes sans sucres. Certaines en contiennent 3 à 4%, ce qui représente tout de même 8 sucres au litre.

Se désaltérer ne doit pas être une occasion de consommer du sucre. C'est souvent sur ce point-là, celui des boissons, qu'il y a le plus de bénéfices quand vous commencez à raisonner votre alimentation et à vouloir manger sainement.
Et remplacer le Coca-Cola par du jus d'orange ne vous fera rien gagner. Le remplacer par du jus de pomme sera même pire !
Passez au light et à l'eau, et vous gagnerez beaucoup sans souffrir.

Méfiez-vous autant du sucre que des rumeurs.
Manger malin, c'est aussi se servir de sa tête plutôt que d'écouter les conseils de sa voisine.

Et sur le plan de l'alimentation, les idées reçues comme celle-ci sont légion.

Nous n'avons donc pas fini d'en parler.


.

vendredi 27 juillet 2007

Peser, quelle prise de tête !

Tout ce que vous avez lu sur la diététique vous l'a dit et répété : il faut peser vos aliments.
Une personne mangeant correctement serait donc nécessairement quelqu'un qui a une balance à sa disposition à table et pèserait systématiquement la moindre feuille de salade avant d'oser l'avaler.
Donc, et toujours si l'on en croit les spécialistes-en-blouse-blanche qui tiennent la rubrique diététique de votre magazine favori, manger serait une chose affreusement compliquée. Tant mieux pour ceux qui seront payés grassement pour vous assister, et tant pis pour votre portefeuille et votre sérénité !

Rassurez-vous... la réalité est bien moins angoissante et vous devriez pouvoir manger sainement et de façon équilibrée sans être obligé de téléphoner à votre nutritionniste avant chaque repas. Tant pis pour son portefeuille et tant mieux pour le vôtre !
N'oublions pas que les anorexiques pèsent généralement tous leurs aliments, et qu'une telle obsession n'est pas vraiment signe d'une attitude saine vis-à-vis de la nourriture.

Soyons donc plus mesurés et voyons à quoi la balance doit servir...

La base d'un repas, nous l'avons toujours dit, ce sont les féculents. Il en faut ni trop, ni trop peu, et il est vrai que ces aliments-là doivent être dosés. Cela ne signifie absolument pas qu'il faille les peser à perpétuité. Tous les diabétiques, contraints à cet exercice, vous le diront : on pèse ses féculents pendant quelques semaines, puis on se débrouille très bien à vue de nez.

Si vous connaissez votre besoin quotidien en calories (généralement 1600-1900 pour les femmes et 1800-2300 pour les hommes), il vous suffit de le diviser par 8 pour obtenir votre poids de glucides quotidiens. Ce calcul est le seul qui soit intéressant dans votre alimentation. Tout doit être structuré autour de cela.

Si vous avez obtenu 200 grammes (par exemple 1600 calories divisées par 8 = 200), répartissez-les sur 3 repas : ¼ le matin, et le reste réparti entre le midi et le soir.
Cela fait 50 grammes le matin et 75 à chaque repas, ou 40-80-80 si vous préférez... ne chipotons pas !
Le pain, les pâtisseries, brioches, croissants... contiennent en gros 50% de glucides. Si vous en mangez 100 grammes le matin, vous aurez donc vos 50 grammes pile-poil !
Les autres féculents (pâtes, riz, pomme de terre, purée, légumes secs...) en contiennent dans les 20%.
Pour faire un repas à 75-80 grammes de glucides, visez donc :
60 grammes de pain (ce qui fait 30 grammes de glucides).
200 grammes de pâtes ou riz cuits (soit 40 grammes de glucides)
un fruit ou un yaourt (pour faire le compte)
Au début, vous pèserez, car vous n'avez aucune idée de ce que cela représente dans une assiette. Puis, une fois que vous aurez l'oeil, vous vous débrouillerez tout seuls, sans même y penser.
Par exemple, 60 grammes de pain, c'est un quart de baguette.
200 grammes de pâtes cuites, c'est une bonne assiette.
Et si vous prenez une pâtisserie en dessert, réduisez le pain pour compenser.

Et vous découvrirez que vous ne mangiez pas assez de féculents !

Aucun des autres aliments ne doit être pesé, car il y a moyen d'y faire attention autrement.

Faire attention et peser ses féculents pendant quelques semaines peut changer votre façon de manger pour toute la vie. Cela vous permettra de ne plus vous inquiéter sur ce que vous mangez, car vous aurez l'assurance d'avoir une bonne base pour vos repas.
Si vos repas sont assez variés et que vos féculents sont assez lents à digérer, vous ne grignoterez plus.

Restera à étudier les autres aliments, et nous le ferons bientôt.



.


.

jeudi 26 juillet 2007

Sardines à l'huile : comme le vin !

Manger du poisson est excellent pour la santé et une façon très diététique de varier ses apports en protéines. Le poisson est une « bonne viande ».

Bien sûr, en parlant ici des sardines à l'huile, je vous parle d'un poisson un peu différent. Il baigne dans l'huile et est donc un peu trop gras pour être conseillé comme aliment de tous les jours !
Il faut donc veiller à bien l'égouter avant de le consommer et ne surtout pas « saucer » l'huile ! Certains vont même jusqu'à laisser leurs sardines, préalablement égouttées, quelques instants sur du papier absorbant, ce qui n'est pas une idée ridicule, à condition que ce papier ne contienne pas d'additifs chimiques...

Mais ce que peu de gens savent, c'est que les sardines à l'huile se bonifient avec le temps. Rien à voir ici avec la diététique, mais plutôt avec la gastronomie.
Les véritables connaisseurs de sardines à l'huile n'ouvrent jamais une boîte avant que la date de péremption ne soit dépassée. D'ailleurs, il ne s'agit pas réellement d'une date « de péremption » mais d'une « date limite d'utilisation optimale » (DLUO) indiquée par la mention : « à consommer de préférence avant... », ce qui est très différent d'une véritable « date limite de consommation » (DLC). Le produit est donc encore consommable après dans un délai raisonnable.

Les amateurs de sardines à l'huile stockent donc leurs boîtes précieusement dans leur sous-sol ou dans une pièce fraîche, et les conservent pendant plusieurs années (la date indiquée est généralement très éloignée !). Ils les retournent régulièrement, plusieurs fois par an, comme on le fait avec les bouteilles de Champagne. Enfin, lorsque la date est atteinte ou dépassée, ils se régalent : les sardines sont alors infiniment plus tendres, presque fondantes, et leur parfum est incomparable.

Mais chacun fait comme il souhaite... à condition de ne pas saucer l'huile !!!


.